«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Malgré la crise, le recours aux heures supplémentaires défiscalisées a encore progressé au dernier trimestre 2008. D'évidence, il ne s'agit pas de faire face à un surplus d'activité, mais de remplacer les salariés qui ne sont plus là. Les chiffres viennent de tomber : au 4e trimestre 2008, le nombre d'heures supplémentaires bénéficiant du dispositif d'exonération de tout prélèvement a encore augmenté. Il y a un an, alors que la crise n'était pas là, ou pas encore, et que la croissance trimestrielle du PIB était de 0,4 % (+ 1,7 % en rythme annuel), le nombre d'heures supplémentaires déclarées au titre de ce dispositif avait atteint 144 millions. Un an plus tard, nous en sommes à 184.8, soit une progression de... 28 %, alors même que l'activité économique au cours de ce trimestre a diminué de 1,2 %, correspondant à un rythme annuel de 5,9 %. [Lire l'article complet sur alternatives-economiques.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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