«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Comme Vergeat, alias Lino Ventura dans Adieu Poulet, Marc-Edouard Colin s'est retrouvé un beau matin muté à Montpellier. Loin de l'image du flic pugnace qui dérange les moeurs de la province, notre homme n'avait fait que démontrer l'impact calamiteux de l'insecticide Gaucho sur les abeilles. A croire que cela dérangeait du monde, y compris jusqu'au sein du respectable Institut national de la recherche agronomique (Inra), ex-employeur de ce vétérinaire spécialiste des abeilles. « Après l'étude publiée en 2000, on m'a demandé d'arrêter le sujet et on m'a coupé les crédits. Et je me suis retrouvé à Sup'Agro de Montpellier ! », raconte le chercheur. [Lire l'article complet sur midilibre.com] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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ETRE MUTE POUR AVOIR SU GARDER SA DIGNITE
savoir dire non à ses responsables hiérarchiques / c'est un devoir d'être humain. Théodore Monod n'a t il pas perdu son travail pour la même raison que ce chercheur de l'INRA spécialiste des abeilles ! certains en ont perdu la vie... cela s'appelle LE DROIT A LA DESOBEISSSANCE
BRAVO j'espère avoir le courage de le faire le jour où cela se présentera.
Isabelle citoyenne du monde