«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Serait-ce une démonstration, chez la souris, de cette observation récurrente effectuée chez l'homme par les psychiatres et psychologues : un stress subi par un individu jeune, même sans conséquences visibles, peut retentir sur la santé psychique de ses petits-enfants voire de ses arrière-petits-enfants - ou l'art de cuire à petit feu un "non-dit" familial ? Des chercheurs de l'université de médecine Tufts à Boston (Etats-Unis) ont soumis des souris jeunes à un stress chronique. Entre l'âge de 4 à 11 semaines (soit l'"adolescence" et le jeune âge adulte de la souris), douze rongeurs mâles et onze femelles ont été exposés à une "instabilité sociale chronique" : la composition des animaux dans les cages était modifiée fréquemment, de sorte que les souris ne parvenaient pas à établir avec leurs congénères de relations normales, fondées sur une hiérarchie sociale. [Lire l'article complet sur lemonde.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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