«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Pourquoi le gouvernement a-t-il transmis au Parlement, dès la fin janvier, un rapport sur les heures supplémentaires en 2008 ? Pourquoi cet empressement à publier des chiffres au conditionnel, alors qu’il aurait suffit d’attendre trois semaines pour s’appuyer sur les chiffres définitifs que publiera l’Acoss vers le 20 février ? La seule urgence, semble-t-il, était d’enfumer l’opinion. Lui faire croire que la loi d’août 2007, dite TEPA (2) avait réellement engendré des heures supplémentaires en les défiscalisant et en les exonérant de charges sociales. Lui faire croire que « travailler plus pour gagner plus », ça avait marché, fût-ce un peu. Et que le gouvernement n’avait pas jeté 3 milliards d’euros « sur le sable », comme le dit Nicolas Sarkozy à propos des plans de relance par la consommation d’antan. [Lire l'article complet sur dechiffrages.blog.lemonde.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
A lire également :
|
|||