«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
« Nous avons l'intention de permettre, et ce sera une première, le blocage des sites proposant des images et des représentations de mineurs à caractère pornographique » a donc annoncé hier Brice Hortefeux donnant le détail du calendrier de présentation de la LOPPSI. Le ministre s’est drapé dans le même temps d’un habit de protecteur, aboyant contre cette soi-disant zone de non-droit : « internet est aussi devenu un vrai lieu de danger », lieu où « escroqueries, faux e-mail, vols de numéros de cartes bancaires, trafics de stupéfiants, apologie du racisme, pédopornographie et, dans un certain nombre de cas, terrorisme ». Avant le début des débats, nous vous proposons un point sur ce texte. [Lire l'article complet sur pcinpact.com] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
A lire également :
|
|||
loppsi ou lopsa
fuck the power
n ayez pas peur, laissez vous faire, on s occupe de tout
on va pour votre bonheur, mettre internet à notre norme, on va vous faire gagner un temps fou vous verrez ; et on va s occuper de votre mental, car le mental coute cher et nous allons le positiver. Nous visons pour vous le meilleur des mondes.
"Un rapport commandé au Centre d’analyse stratégique par la secrétaire d’Etat à la prospective promeut une politique en faveur de la "santé mentale positive". Angoissant.
On connaissait la santé mentale, il va désormais falloir compter avec la "santé mentale positive". Un bien plaisant concept au cœur du rapport [1] commandé au Centre d’analyse stratégique par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à la prospective." ...
http://www.bakchich.info/NKM-va-chercher-bonheur,09417.html#pagination_forums
l'Allemagne, elle, est soucieuse du respect de sa Constitution
"Le président allemand refuse de signer la loi sur le blocage des sites.
... Horst Köller, président allemand, a refusé de promulguer la loi "Internet Restriction Act" votée voilà peu, condition ultime à son application.
Selon le quotidien Der Spiegel cité par Thelocal.de, le président a demandé un supplément d’information. Selon plusieurs experts armés de rapports, la loi en question génère des risques de surblocages impactant des sites innocents, ce qui contreviendrait à la constitution allemande. Selon une étude citée dans le magazine économique Wirtschaftswoche, le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière et la ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger avaient prévu de neutraliser le texte en demandant à la police fédérale de ne pas se fonder sur ses dispositions. Pour Der Spiegel, une issue pourrait finalement consister en une loi d’abrogation. ...
et après notification à l'hébergeur, seulement 7% de ces contenus illégaux, hébergés dans des pays non membres d'Inhope, étaient encore en ligne après 14 jours (alors que la plupart des contenus notifiés ont été supprimés dans les 48h après notification) ».
Moralité, l’action directe dans les mains des hébergeurs de données est nettement plus efficace que le blocage des sites, lequel génère des coûts et des effets aléatoires contre des sites « sains » (voir cette étude européenne dont est issue le tableau ci-dessus)."
http://www.pcinpact.com/actu/news/54359-filtrage-blocage-loi-pedophilie-enfants.htm?vc=1#vc