«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Face à des objectifs d’expulsions toujours plus importants, des fonctionnaires de la police de l’air et des frontières (PAF) craquent. Témoignages. En 2007, Brice Hortefeux dut se contenter de 23 000 reconduites à la frontière sur les 25 000 réclamées. Depuis, le ministère de l’Intérieur a rectifié le tir. En 2008, il en voulait 28 000 ? Il en aura presque 30 000. De fait, depuis des années, la Place Beauvau ne regarde qu’une chose : les statistiques. Mais de plus en plus de fonctionnaires n’en peuvent plus de cette politique du chiffre. Comme le confesse Alain, qui travaille à la police de l’air et des frontières, en région parisienne : « Depuis la création de ce ministère, on a le cul entre deux chaises. Parce qu’on est tiraillé entre deux missions : d’un côté faire notre boulot, notamment la remontée de filières, et de l’autre faire du chiffre. Ce qui veut dire arrêter le plus possible d’étrangers en situation irrégulière… » [Lire l'article complet sur humanite.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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