«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
"Le silence est complice. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde" disait Nicolas Sarkozy en 2007. Nicolas Sarkozy est parti lundi pour une quinzaine d'heures de visite au Kazakhstan. Et il s'est assis, une fois de plus, sur ses belles déclarations tonitruantes d'une campagne présidentielle si obsolète. Le Kazakhstan n'est pas une démocratie. Amnesty International y relève régulièrement des violations de droits de l'homme, comme des récents cas de torture de prisonniers. [Lire l'article complet sur sarkofrance.blogspot.com] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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et en cerise sur le gateau moisi
"Evidemment, ça fait jaser. Nicolas Sarkozy a emmené Rachida Dati avec lui lors de son court périple au Kazahstan. L'ex-Garde des Sceaux et "favorite" du Monarque n'avait aucune raison d'être du voyage, maintenant qu'elle siège au Parlement européen. Aucune raison ? Peut-être une. Elle a monté un cabinet de conseil et de lobbying, en quittant le ministère de la Justice. Accompagner un aéropage de chefs d'entreprise, sous l'ombre protectrice du Chef de la Bande du Fouquet's sera sans doute utile à ses affaires." ...
http://sarkofrance.20minutes-blogs.fr/
les affairistes sarkosy et dati font faire la tronche
Reuters : "Des parlementaires européens s'opposent aux charters pour Kaboul
Des parlementaires européens ont lancé un appel contre le projet de vols franco-britanniques pour reconduire en Afghanistan des migrants en situation irrégulière.
Signé en majorité par des élus de centre gauche, le texte sera envoyé jeudi au président de la Commission européenne, au commissaire à la Justice, la Liberté et la Sécurité et aux chef de l'Etat et ministre français de l'Immigration.
"Ce charter ne doit pas partir ni demain, ni plus tard", écrivent les parlementaires.
"L'Afghanistan est un pays en guerre, il est inacceptable d'y renvoyer ceux qui s'en sont enfuis à la recherche d'une protection en Europe", poursuivent les élus, issus de plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne ou l'Italie.
"En mettant ainsi sérieusement en danger la vie de ces réfugiés, la France et la Grande-Bretagne violent leurs engagements internationaux en matière de droits de l'Homme."
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a déclaré mercredi que, conformément au souhait de Nicolas Sarkozy, il y aurait à l'avenir des "vols groupés et des reconduites forcées à la frontière avec les Britanniques", sous réserve que la sécurité des migrants soit assurée."