«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Accusées de tous les maux, les 35 heures sont devenues l'obstacle à abattre. Elles n'ont cependant pas eu l'effet économique négatif qu'on leur prête. Démonstration. On attribue aux 35 heures un grand nombre de tares. Elles seraient responsables de la faible croissance en raison de leur coût excessif, des contraintes qu'elles font peser sur les entreprises et des blocages qu'elles engendrent pour travailler davantage. Elles seraient le symbole d'une France paresseuse, ayant choisi de privilégier le loisir et le farniente et qui s'étonne de voir son pouvoir d'achat s'éroder. Nadine Morano, porte-parole de l'UMP, résumait ces critiques le 8 janvier dernier (sur France Inter) d'une formule frappante: "Les socialistes ont injecté 15 milliards d'euros dans les 35 heures pour empêcher les Français de travailler." A l'heure où il faudrait retrousser ses manches, les 35 heures apparaissent comme l'obstacle essentiel à abattre. Qu'en est-il au juste ? Revue de détails des affirmations les plus courantes. Les 35 heures ont-elles crée des emplois? Les entreprises ont-elles souffert des 35 heures? Les 35 heures sont-elles responsables de la stagnation des salaries? Le coût pour l'état est-il supportable? Voilà les questions auxquelles répond Denis Clerc... [Lire l'article complet sur alternatives-economiques.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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