«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Huit syndicats et associations font front commun pour dénoncer "le malaise plus intense que jamais dans les juridictions". "Depuis deux ans, les atteintes à l’indépendance de l’autorité judiciaire se sont multipliées", insistent-ils. Syndicats et associations présenteront mercredi "les rendez-vous de mobilisation réguliers tout au long de 2010", explique à l'AFP Christophe Régnard, président de l'Union Syndicale des magistrats (USM), premier syndicat de magistrats. "C'est la première fois que toutes ces organisations organisent une démarche commune, ce qui témoigne du ras-le-bol dans la profession", précise-t-il. [Lire l'article complet sur tempsreel.nouvelobs.com] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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Aucun espoir...
Tout comme les flics qui manifestaient il y a qq jours, disant en gros ne pouvoir soutenir la politique du chiffre avec des prévisions d'effectifs en baisse (sans réelleemnt remettre le bien fondé de celle-ci en cause)... les magistrats ont aussi bien consommé leur rupture avec la population en devenant des tribunaux de salut public au service de la sarkozye... à l'expéditivité notoire.
Bref, les deux sont désormais coinçés entre des politiques sabrant les coûts (mais pas leurs retraites de députés et sénateurs, ça va sans dire!) ou préservant leur pouvoir (vis à vis du juge d'instruction qui pouvait encore fouiner dans leurs affaires louches par exemple)... et des citoyens qui les perçoivent désormais comme des nuisances!
Et voilà comment, après avoir emballé depuis presque 10 ans la machine repressive pour tout et n'importe quoi, on se retrouve baisé jusqu'au trognon...