«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Un article paru lundi 12 septembre dans une revue scientifique américaine montre que dans les années 1960, l’industrie du sucre a sciemment menti sur le risque cardio-vasculaire. Avec des conséquences dramatiques jusqu’à aujourd’hui. Le scandale est comparable à celui des lobbys des grands cigarettiers coupables d’avoir corrompu des scientifiques pour occulter les risques sanitaires du tabac. “Dans les années 1960, l’industrie sucrière [américaine] a payé des scientifiques pour que ceux-ci minimisent le lien entre la consommation de sucre et les maladies cardio-vasculaires et pour qu’ils incriminent, au lieu de cela, les acides gras animés [notamment présents ans les graisses animales]”. Telle est résumée par le New York Times, l’analyse approfondie de documents historiques, publiée lundi dernier dans la revue scientifique JAMA Internal Medicine. [Lire l'article complet sur courrierinternational.com] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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