«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Lors du Sommet mondial 2008 de la FAO sur la sécurité alimentaire, le sujet qu’on refuse obstinément de traiter fut celui des bénéfices exorbitants engrangés par l’agrobusiness au plus fort de la crise alimentaire, alors que plus d’un milliard d’humains souffraient de la faim. Cette année, celui qu’on évitera sera celui de l’accaparement mondial des terres. Les investisseurs s’entendent avec les gouvernements pour s’emparer de dizaines de millions d’hectares de terres fertiles en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Les gouvernements qui font pression pour conclure ces accords, comme l’Arabie saoudite ou la Corée du Sud, voient dans l’externalisation de leur production alimentaire une nouvelle stratégie pour nourrir leur propre population sans recourir au marché international. [Lire l'article complet sur grain.org] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
A lire également :
|
|||