«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
A l’heure où se joue le grand loto pénitentiaire des petites lois votées entre amis, des hommes continuent de mourir ou de crier en vain à l’aide, dans l’opacité des brumes pénitentiaires. Loïc Delière fait partie de ceux là. Il y a deux jours, il a été jeté à l’isolement, coincé sous le mitard, avec pour tout vêtement un caleçon et comme pitance un repas qui lui est servi sans couvert. Comme on donnerait la gamelle à un chien. Jeté dans une cellule dont il a dû lessiver les murs tachés de sang et des matières non identifiables qui s’y trouvaient, pour espérer pouvoir y dormir. Une cellule flanquée d’un parquet éventré auquel il manque une latte sur deux dans cette vieille abbaye, anciennement baptisée « le cimetière des durs ». Tout un programme ! [Lire l'article complet sur bakchich.info] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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