«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Dans son grand bureau de la rue Cambon, Philippe Séguin jubilait. Comme à chaque fois qu’il se sentait utile, il riait d’un drôle de rire de fumeur, féroce bien sûr, mais pas cruel, désabusé évidemment mais jamais complètement cynique. En tant que premier président de la Cour des comptes, il avait trouvé mieux qu’un rôle, une fonction. Il était, pour Nicolas Sarkozy, le président de sa chère République, comme un précepteur, sévère mais affectueux. [Lire l'article complet sur marianne2.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
A lire également :
|
|||
Livre de chevet...
Sans doute le choix, en bon président de la cour des comptes, du budget de l'Elysée en livre de chevet lui aura été fatal?
Mort d'une crise cardiaque en détaillant les gabégies prévues du petit conducator qui, par la même occasion, se voit débarassé d'un empêcheur de dépenser à tords et à travers. Un des seuls de son propre camps?!
Le personnage avait en tout cas su garder sa liberté de ton et d'action, loin de nos députés godillots.
Bye Bye Mr Seguin, on vous aimait bien !
Que laisserez-vous de plus marquant dans nos mémoires ?
Hommage sous forme de sondage original vu sur Pnyx:
http://www.pnyx.com/fr_fr/poll/486
associant les événements de sa carrière politique à ses traits de caractère: son gaullisme social et populaire, son opposition au Traité de Maastricht, son soutien à Chirac contre Balladur et Sarkozy, mais aussi sa barbe à la gainsbarre, ses clopes, ses coups de gueule, sa voix de baryton, etc
Qu'est-ce qui, de ces "grandes et petites choses", restera gravé, pour chacun d'entre nous ?