«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Pour avoir hébergé une jeune fille sans-papiers participant à son documentaire, le réalisateur José Chidlovsky est convoqué lundi matin par la police de Toulouse. S'il est inculpé, il risque jusqu'à cinq ans de prison et 30 000 euros d'amende. L'affaire a commencé en août dernier. Des policiers de la PAF (police de l'air et des frontières) se présentent au domicile du documentariste José Chidlovsky pour lui faire part d'une convocation à venir. Sa faute ? En plein tournage de Journal de sans-papiers, un film qui traite des conditions de vie de sans-papiers et témoigne de leur quotidien via des caméras qui leur sont confiées, le réalisateur a hébergé l'un d'entre eux, en l'occurrence une jeune femme d'origine algérienne. Bref, on l'accuse de délit de solidarité. [Lire l'article complet sur television.telerama.fr] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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en attendant le délit qui ne saurait tarder
celui de s'exprimer publiquement dans un sens qui ne suit pas la politique de ce gouvernement.