«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
Jean-Marc Manach nous livrait il y a peu une analyse très stimulante sur la fin de la vie privée à l’heure des réseaux et des sites sociaux : La vie privée, un problème de vieux cons ? Faut-il accepter que toute vie privée - notre liberté la plus fondamentale - soit appelée à disparaître avec le développement des outils numériques, comme il le constatait dans cet édito ? C’est tout de même à se demander qui décide ? Les outils sociotechniques que nous utilisons ? Ou nous, êtres humains conscients et pensants ? [Lire l'article complet sur internetactu.net] (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")
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merci à vous
et merci à l auteur pour cet excellent article qui fait du bien.
il ne faut pas hésiter à signaler à la CNIL, qui traite aussi bien les demandes individuelles que groupées.
Ceci étant, il faudra que nous surveillions de près l'évolution de la CNIL, desormais aux mains de l UMP ...
... "La Commission nationale de l’informatique et des libertés, créée en 1978, c’est ce poil à gratter citoyen institué pour contrôler les dérives et les délires des fichiers informatiques et de la vidéosurveillance, et garantir en principe à tout un chacun un droit d’accès et de vérification. Malgré des moyens en peau de chagrin, c’est encore la Cnil qui a joué cet été les vigies de la démocratie face au nouveau fichier Edvige, version subrepticement élargie de celui des RG. La commission a obligé le gouvernement à dévoiler son projet de fichier tentaculaire recensant élus, syndicalistes, religieux mais aussi membres d’associations, à raison de leurs comportements et de leurs déplacements…
Or la Commission proprement dite est composée de 17 membres répartis comme suit : 2 sénateurs, 2 députés et 2 membres du Conseil économique et social ; et aussi 2 conseillers d’Etat, 2 conseillers à la Cour des comptes et 2 magistrats à la Cour de cassation. Et enfin 5 “personnalités qualifiées” issues de la société civile.
Ce sont justement ces cinq personnalités qualifiées (ou “PQ”, sic !) qui viennent d’être renouvelées en février : résultat, elles sont désormais toutes UMP ou apparentées. Parmi elles, le gouvernement a carrément nommé le sénateur Nouveau Centre Jean-Paul Amoudry. Or si la loi a prévu qu’il y ait quatre parlementaires dans la Commission, ce n’est pas pour que l’on y ajoute un cinquième. Cela pourrait même être un cas de violation du texte, voire de transgression de la séparation des pouvoirs !" ...
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