Un mois après le cessez-le-feu, Amnesty International dresse un constat glaçant : les actes génocidaires continuent et la population manque de tout. La trêve n’a fait qu’étouffer le bruit des bombes, pas la souffrance.
Un mois après le cessez-le-feu du 10 octobre 2025, Amnesty constate que le génocide continue à Gaza : manque de nourriture, d’eau, de soins, et une « mort lente et calculée » pour la population.
Malgré l’accord, 327 personnes, dont 136 enfants, ont encore été tuées par des attaques israéliennes.
L’aide humanitaire reste quasi bloquée : l’UNRWA est interdite, 55% des médicaments essentiels sont en rupture, et un médecin déclare que dans ce qu’il reste des hôpitaux, les patients « meurent à petit feu ».
Sur le terrain, Israël maintient son contrôle, trace une « ligne jaune » virtuelle et empêche les Gazaouis de rentrer chez eux, allant jusqu’à tuer ceux qui tentent de franchir la zone ou qui s’approchent un peu trop près.
Amnesty dénonce aussi la communauté internationale qui relâche la pression, alors même que les expulsions, la faim, les destructions et la répression montrent une intention génocidaire inchangée.