Banderole féministe retournée par des policiers : le ministre condamne un peu, et excuse beaucoup  - Antifa Antifascisme Antiféminisme État policier Féminisme Justice Laurent Nuñez Police Répression policière
| 03/12/2025

Banderole féministe retournée par des policiers : le ministre condamne un peu, et excuse beaucoup

Image d’illustration © Blast|Blast

La photo de policiers cagoulés avec une banderole féministe retournée a chauffé les réseaux sociaux, et placé le ministre Laurent Nuñez dans un exercice de contorsion assez délicat. Condamner, excuser, flouter les responsabilités : tout y passe. Au final, la question n’est plus l’image, mais ce qu’elle révèle d’une culture bien installée.

Communication acrobatique et contorsion publique. L’égalité vue à l’envers.

  • Une photo de flics cagoulés posant avec une banderole féministe retournée a cartonné sur les réseaux. Le ministre Nuñez a passé son temps à condamner, un peu, et excuser, beaucoup.
  • Le geste renvoie clairement aux pratiques hooligans : afficher un « trophée » volé pour montrer sa supériorité sur l’ennemi et le provoquer.
  • Plutôt que de parler du message clairement antiféministe et anti‑antifa, le ministre et certains soutiens ont minimisé en accusant les dangereux gauchistes.
  • Jacques-Charles Fombonne, Général de gendarmerie, a osé dire tout haut ce que l’image signifiait vraiment sur BFMTV, et s’est aussitôt fait rembarrer par un syndicaliste policier et un journaliste d’extrême droite.
  • Au fond, ce qui dérange l’institution policière, c’est moins l’acte lui‑même que le fait qu’il ait été rendu public, révélant une sorte de normalité qu’elle préfère garder cachée.

L’image d’origine et quelques réactions :