La fusillade de Bondi Beach a choqué le monde, mais certains ont réagi plus vite que l’enquête. Avant même de comprendre les motivations des assaillants, l’attentat était déjà transformé en argument politique. Une mécanique bien rodée.
Une attaque horrible a frappé Hanoukka à Bondi Beach, faisant 15 morts. L’attentat semble lié à Daesh, connu pour viser entre autres les Juifs, même si leurs motivations exactes restent floues.
Très vite, des responsables politiques pro-israéliens ont instrumentalisé le drame pour accuser les soutiens de la Palestine, avec des phrases choc comme « Le sang des victimes est sur les mains du gouvernement australien ».
Ces récupérations opposent faussement sécurité des Juifs et droits des Palestiniens, et souligne le deux-poids-deux-mesures : deuil planétaire pour Sydney, silence pour Gaza.
Sionisme et impérialisme alimentent un cercle vicieux où la violence, l’antisémitisme et les instrumentalisations politiques se nourrissent mutuellement.