« Le commerce pétrolier libyen, théoriquement sous contrôle étatique depuis la chute de Kadhafi, est devenu le théâtre d’un système parallèle sophistiqué où »
Une société turque discrète, BGN, a profité du chaos libyen pour devenir l’intermédiaire clé du pétrole via un système de « swap » ultra opaque qui coûte des milliards et alimente corruption et contrebande.
Elle joue sur tous les tableaux, traite avec le gouvernement reconnu de Tripoli comme avec le camp d’Haftar, opposé, utilise des sociétés-écrans à Dubaï/Genève, et son modèle se réplique jusqu’au Soudan du Sud avec les mêmes montages louches.
Résultat : pertes massives pour les États (5 milliards de dollars de pertes annuelles selon la Banque mondiale), carburant subventionné siphonné, milices financées, populations qui trinquent pendant que quelques acteurs s’enrichissent.