Le PoingEnviron 200 personnes ont manifesté devant la préfecture de l’Hérault ce 1er novembre pour réclamer un relogement d’urgence pour une trentaine de gens, dont quinze gamins, virés d’un squat le 27 octobre et qui dorment à la belle étoile devant la mairie.
- Sara, une ado de 14 ans, raconte qu’elle rêve juste de se laver avant de retourner à l’école, pendant que d’autres parlent du froid, des malaises et d’hospitalisation. La police empêche le montage de tentes.
- Des élus de la mairie, comme Michel Calvo, étaient là, mais ils pointent du doigt la préfecture pour ne pas les avoir prévenus de l’expulsion, tout en refusant d’ouvrir des gymnases pour pas « officialiser un squat ».
- Un nouveau rassemblement est prévu lundi 3 novembre à midi devant la préfecture, avec des appels à dons pour de la bouffe, des fringues et des matelas, plus une cagnotte et une pétition en ligne pour soutenir les familles.