Les jeunes hommes noirs ou arabes restent les premiers visés par les contrôles de police, loin devant le reste de la population. Si l’écart se réduit, ce n’est pas parce qu’ils sont moins ciblés, mais parce que les autres sont plus contrôlés.
Et le sentiment d’injustice, lui, ne fait que grandir.
- Les jeunes hommes noirs ou arabes ont quatre fois plus de risques d’être contrôlés par la police, selon le Défenseur des droits.
- Si l’écart s’est réduit depuis 2016, ce n’est pas parce qu’ils sont moins ciblés, mais parce que tout le monde est plus contrôlé qu’avant.
- Ces pratiques créent un sentiment d’injustice, de défiance et donnent l’impression d’être suspect par défaut. Des contrôles répétés qui ne règlent rien aux vrais problèmes de sécurité, mais abîment les relations entre police et habitants.