La cellule antiblanchiment a multiplié les enquêtes sur des personnes réputées proches du Qatar, l’ennemi numéro 1 des EAU dans la région. Mais à quoi joue Tracfin ?
L’Informé publie sa « Partie 2 », suite de « Une note de Tracfin sur un député aurait été bidonnée pour complaire aux Émirats arabes unis« .
Résumé :
- Début février 2024, Tracfin signe dans des conditions inhabituelles un « Memorandum of Understanding » (MoU), les engageant à une coopération plus étroite avec les Émirats à Malte.
- Le 28 février, Guillaume Valette-Valla, son boss, quitte Tracfin. Le même jour, le GAFI retire les EAU de la liste grise — hasard ou coïncidence ?
- En coulisses, le doute s’installe. Proximité avec des sociétés peu recommandables, enquêtes sur des personnes jugées pro‑Qatar, avec blocages bancaires, retrait d’habilitation secret‑défense d’un agent et notes internes qui interrogent sur l’origine des saisines.
- Cet épisode révèle aussi la cadence effrénée des recrutements de contractuels plutôt que de fonctionnaires chez Tracfin ces dernières années. Ils représentent désormais plus de la moitié des effectifs.