Pendant des années, des policiers marseillais ont menti, couvert leurs collègues et laissé une affaire de violence policière s’enliser. Aujourd’hui, les aveux s’enchaînent et l’omerta se fissure.
En 2018, en marge d’une manif de Gilets jaunes à Marseille, Angelina s’est fait tabasser par des policiers alors qu’elle rentrait juste du boulot : tir de LBD + crâne fracassé et cerveau atteint par des coups de matraque et de pied.
Pendant des années, les policiers impliqués ont menti et bossé tranquille pendant qu’elle luttait, avec de lourdes séquelles.
Récemment, certains ont fini par avouer qu’ils étaient bien là ce soir‑là, après avoir été longtemps poussés à se taire, ou à inventer/mentir, par leur hiérarchie et leur syndicat.
Les chefs savaient tout et ont couvert leurs équipes, laissant le dossier traîner et les auteurs jamais identifiés.
Alors que les mensonges tombent, l’affaire repart enfin, et on commence peut‑être à voir la vérité pointer après sept ans d’omerta.