Prisons : les détenus d’ultradroite de plus en plus nombreux depuis 2015  - Extrême-droite Fascisme Justice Néonazisme Police Prison Sécurité Terrorisme Ultra-droite
| 14/11/2025

Prisons : les détenus d’ultradroite de plus en plus nombreux depuis 2015

Image d’illustration © larryfarr|Unsplash|Unsplash

Ils luttent contre le « Grand remplacement » carcéral ? Les prisons françaises connaissent un pic de détenus d’extrême droite depuis 2016-2017, constate un rapport de l’administration pénitentiaire. Une nouvelle génération impliquée dans des faits de violence et de terrorisme.

  • L’article évoque le contenu d’un rapport de 105 pages de l’administration pénitentiaire, commandé à l’historien Nicolas Lebourg, que BFMTV s’est procuré.
  • Depuis les attentats de 2015, une ultradroite plus radicale et plus violente a émergé, entre activistes de rue et projets d’attentats « contre-terroristes » (mais « terroristes » quand même).
  • Entre 2017 et 2025, 23 projets d’attaques ont été déjoués (un meurtre a réussi le 31 mai 2025) et les prisons gèrent désormais un flux régulier de détenus d’ultradroite (58 rien qu’en octobre 2025).
  • Ces groupes vont de néonazis et « accélérationnistes » à identitaires, nationalistes-révolutionnaires et « incels », unis par l’altérophobie et la peur du « grand remplacement », avec des profils très variés et souvent peu théorisés.
  • Ces terroristes sont plutôt plus âgés, parfois ruraux et conservateurs. Les activistes de rue sont surtout des jeunes hommes urbains, friands de sports de combat et de tir, et la violence de rue repart à la hausse.
  • Le rapport prône formation du personnel pénitentiaire, repérage des signaux (complotisme, culte de mouvements radicaux, paramilitarisme) et passage en quartier d’évaluation de la radicalisation (QER), histoire de désamorcer la poudrière qui s’est installée depuis 2015.