La capitale du Darfour du Nord est tombée aux mains des FSR et les récits d’atrocités s’empilent. le général Mohamed Hamdan Daglo admet des « abus » et promet une enquête, pendant que l’ONU réclame un cessez‑le‑feu immédiat.
El-Fasher est tombée aux mains des FSR, et le général Mohamed Hamdan Daglo admet des « abus », promet une enquête, la libération des détenus et dit que c’est un pas vers l’unité du Soudan.
Sur place, les témoignages d’horreurs s’enchaînent : plus de 2 000 morts en deux jours selon des médecins, plus de 460 tués à la maternité d’El-Fasher d’après l’OMS, viols, pillages, détentions et hôpitaux détruits.
L’ONU réclame un cessez-le-feu et un couloir humanitaire. Le Conseil de sécurité condamne l’assaut, la France veut une réaction forte, les États-Unis parlent de génocide, le Royaume‑Uni demande des comptes et la Russie insiste sur une solution portée par les Soudanais.
Khartoum accuse les FSR d’avoir utilisé des armes chimiques et veut les classer « terroristes », pendant que les FSR bloquent les déplacements autour d’El-Fasher et que la population paie le prix fort.