Essentiels pour la prévention et le suivi (maladies chroniques, bilans, orientations), ils n’accomplissent plus que 20% de leurs missions, noyés sous l’administratif.
Conséquence : des élèves sont mal orientés — un enfant qu’on pensait en « trouble de l’apprentissage » n’avait en fait besoin… que de lunettes.
Le vivier s’effondre : de 23 médecins dans le Bas-Rhin en 2020 à 9 en 2025, et en Alsace seuls 18 postes pour 40 sont pourvus.
Malgré les Assises de la santé scolaire, aucune mesure concrète : les pros réclament de recentrer le métier sur les entretiens médicaux, faute de quoi il risque de disparaître.