Ursula von der Leyen voudrait une unité de renseignement directement logée à la Commission. Pour ses opposants (nombreux), c’est la dérive d’un pouvoir non élu, opaque et centralisateur. « Big Sister nous surveille », lâche le député Vilimsky.
- Selon le Financial Times, Ursula von der Leyen veut créer un service de renseignement « maison » à la Commission Européenne, signe d’une UE qui se bunkerise.
- Le député européen Harald Vilimsky crie à la dérive autoritaire d’une institution non élue, parlant de « Big Sister » et d’une Stasi bruxelloise qui centraliserait les infos des services nationaux.
- En s’appuyant sur le Financial Times, il dénonce un projet sans mandat, opaque, qui porterait atteinte à la souveraineté des États et à la séparation des pouvoirs.
- Même à l’intérieur de l’UE, des diplomates du SEAE alertent sur un doublon avec l’Intcen et sur un recul du contrôle démocratique. Le FPÖ promet de torpiller l’initiative au Parlement.
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