L214 publie des images choc de giga-exploitations et rappelle que 1 % des fermes détiennent près de la moitié des animaux. 80 % n’ont pas accès à l’extérieur. L’asso réclame un moratoire immédiat sur l’intensif. Vidéo…
L214 balance des images de « méga-fermes » et rappelle que 1 % des exploitations concentrent près de la moitié du cheptel (environ 172 millions d’animaux) : on est loin de la petite ferme romantique des cartes postales.
Exemples à l’appui (porcs, poulets, poissons), l’asso montre des sites géants, 80 % des animaux sans accès à l’extérieur.
Les conditions sont rudes et la mortalité avant abattage est élevée, tandis que la conso de viande a encore grimpé en 2024, malgré quelques engagements.
L214 réclame un moratoire sur les élevages intensifs (pas de nouveaux sites ni d’extensions) et critique la loi Duplomb qui relève les seuils d’autorisation environnementale.
Au-delà du bien-être animal, elle pointe l’endettement des éleveurs, la détresse sociale, les nuisances et la pollution, et fixe un cap clair : diviser par deux les abattages d’ici 2030 en basculant vers plus de plein air.