Les fumées de matières polluantes chauffées à 320 °C toucheraient, d’après les mesures du collectif Lauragais sans bitume, 40 écoles soit 4293 élèves, 500 exploitations agricoles, 42 clubs sportifs.
Deux grosses centrales à bitume ont été installées pour l’A69, et les habitants s’inquiètent pour leur santé.
Malgré les réunions et les discours rassurants d’Atosca, les riverains ont surtout retenu les témoignages d’odeurs, de bruit, de pollution et de possibles impacts sur les enfants.
Les agriculteurs et producteurs bio craignent pour leurs cultures et leur certification, pendant que les nuisances s’accumulent déjà : camions, éclairages, bruits, poussières, stress.
Beaucoup de gens sont épuisés par la lutte, se sentent incompris, et ont le moral en berne face à ce qu’ils voient comme un projet imposé.