Dans la forêt de Walbran, au Canada, des arbres vieux de huit siècles voient débarquer militants et machines. C’est le souk. Les activistes s’accrochent aux troncs pendant que les entreprises avancent, autorisation en poche. Et malgré les injonctions et les camps brûlés, la résistance continue.
- Depuis août 2025, des activistes occupent la forêt ancienne de Walbran, où siègent des arbres géants de plus de 800 ans, pour empêcher la coupe rase. Ils dénoncent les pratiques de Tsawak‑qin et Western Forest Products, accusées de détruire et de replanter de pauvres monocultures « qui ne remplaceront jamais les forêts ancestrales ».
- Le blocage révèle aussi une grosse fracture chez les Pacheedahts (nation autochtone) : l’aîné Bill Jones soutient les militants, tandis que la cheffe Arliss Daniels exige leur départ immédiat. Malgré une injonction de la Cour suprême du 12 septembre 2025 et plusieurs interventions musclées de la police qui ont détruit leurs camps, les militants reviennent sans cesse.
- « La mobilisation continue », disent-ils, même si 13 activistes ont déjà été arrêtés et doivent comparaître en janvier 2026.
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