La dermatose nodulaire, pourtant peu mortelle, a suffi à mettre le feu à un monde agricole saturé de tensions. Les abattages massifs ont agi comme un électrochoc, révélant un conflit bien plus profond que la seule gestion sanitaire.
- La dermatose nodulaire dans les élevages bovins : super contagieux, pas très mortel, mais bien galère… pour que l’État dégaine des abattages de masse. Meuh oui, parce qu’une épizootie risquerait de faire mauvaise impression sur les marchés internationaux. Ultralibéralisme oblige.
- Les éleveurs, eux, ne veulent plus entendre parler d’abattage systématique, et ça a craqué le 10 décembre 2025 en Ariège, avec blocages d’autoroutes et vaches sur les routes. Le gouvernement tente de calmer le jeu en finançant un million de vaccins, mais le contexte agricole est déjà un tantinet tendu (Mercosur, syndicats en guerre).
- Le malaise vient du fait que les éleveurs refusent qu’on traite leurs bêtes comme de simples « marchandises » qu’on élimine pour rassurer le marché, alors que pour eux ce sont des êtres vivants, des savoir-faire et de l’affect.
Ce qui précède est comme à l’habitude un résumé superficiel. Et ce qui suit est un complément LMOUS :
- Si beaucoup d’éleveurs ne supportent plus les abattages de masse, c’est qu’on oublie un truc simple : leur métier ne se limite pas juste à acheter des bestioles, les engraisser et les revendre. Bien sûr, cela existe, mais pour la majorité, l’essentiel se joue ailleurs : observer les animaux, ajuster l’environnement, choisir les meilleures mères, tester des croisements, améliorer/adapter ses lignées année après année.
- Une ferme d’élevage, ça se construit sur la durée. Chaque saison ajoute une couche d’expérience, de génétique et d’équilibre. Alors quand on impose un abattage total, ce n’est pas « juste » vider un bâtiment : c’est remettre à zéro des décennies d’une sélection patiemment ajustée.
- C’est un peu comme si tu avais restauré une vieille maison, pierre après pierre, en y mettant ton temps, ton argent, ton histoire, ta sueur et ton sang (pour les plus maladroits)… et qu’un jour on te disait : « Désolé, les tuiles ne sont pas conformes. On rase tout. » La rage…