Marqué par les inondations meurtrières de 1958, Louis Julian a passé sa vie à comprendre pourquoi la terre ne retenait plus l’eau. En misant sur le vivant plutôt que sur les pesticides, il a transformé ses vignes en véritables éponges.
Louis Julian a grandi avec la peur des inondations et a passé sa vie à comprendre pourquoi la terre ne retenait plus l’eau.
Il s’est vite rendu compte que l’érosion venait surtout des sols abîmés par le labour, les pesticides et la disparition du vivant sous terre.
À contre‑courant des années 1980, il a choisi le bio, laissé l’herbe pousser, nourri le sol plutôt que la plante, et constaté que ses terres absorbaient bien mieux l’eau que celles de ses voisins.
Aujourd’hui, ses fils ont repris la ferme dans le même esprit, et prouvent qu’une agriculture respectueuse des sols peut aussi être rentable.
Pour lui, la solution aux inondations est évidente : un sol vivant agit comme une éponge, et à grande échelle, ça changerait tout.