Les COP enchaînent les grandes déclarations, mais leurs textes restent centrés sur leur propre mécanique interne. L’urgence écologique passe au second plan. Et ça finit par se voir.
Les textes des COP parlent surtout d’elles-mêmes et de leur fonctionnement, bien plus que de la planète qui surchauffe.
Malgré les grandes annonces, les décisions prises restent hyper consensuelles et peu suivies d’effets concrets, comme la sortie des fossiles promise à Glasgow en 2021 puis oubliée ensuite.
Le processus est de plus en plus critiqué : beaucoup de lobbies, un peu d’ONG, mais très peu de place pour les peuples autochtones ou les jeunes.
L’analyse des discours en « text mining » montre que les thèmes vraiment écologiques arrivent loin derrière tout le blabla institutionnel, et qu’ils sont même assez déconnectés du reste.
Au final, les COP semblent coincées dans leur logique gestionnaire, parlant d’environnement comme d’une liste de cases à cocher plutôt que d’un monde vivant à protéger.