Mortalité suspecte, management toxique… À Créteil, un chirurgien-chef à qui on ne « confierait jamais un proche »  - Chirurgie Créteil Hôpital Management toxique Mortalité Santé Thierry Folliguet
| 15/12/2025

Mortalité suspecte, management toxique… À Créteil, un chirurgien-chef à qui on ne « confierait jamais un proche »

Image d’illustration © DΛVΞ GΛRCIΛ|Pexels|Pexels

À l’hôpital Henri Mondor de créteil, plusieurs soignants lancent l’alerte : des morts évitables, un chef de service incontrôlable, et une administration sourde. Entre témoignages cash et scènes de bloc dignes d’un film catastrophe, le malaise est profond.

  • Depuis 2018, plusieurs chirurgiens de l’hôpital Henri-Mondor alertent sur une mortalité anormale et un chef d’unité toxique, le Pr Thierry Folliguet.
  • Les chiffres explosent : jusqu’à 13 % de mortalité dans le service, contre 3–4 % au niveau national. Plusieurs médecins lâchent des phrases cash comme : « Je ne lui confierai jamais un proche » ou « Je pense qu’il y a des patients qui n’auraient pas dû mourir ».
  • Les alertes internes se multiplient, mais les lanceurs d’alerte se font placardiser, parfois même suspendre. L’enquête décrit aussi des ratés chirurgicaux répétés, des techniques dépassées… des transplantations où 5 patients sur 5 sont morts.
  • Plusieurs témoignages accusent Folliguet de modifier des données médicales et de mettre ses erreurs sur le dos d’autres chirurgiens. Malgré tout ça, Folliguet est toujours en poste, soutenu par l’administration, au grand désespoir des équipes qui parlent d’un service « catastrophique ».