Qu'est-ce qu'une dictature pour Nicolas Sarkozy ?  - Affaire Sarkozy-Kadhafi Business as usual Droits de l'Homme Nicolas Sarkozy Politique Relations internationales
| 03/05/2008

Qu'est-ce qu'une dictature pour Nicolas Sarkozy ?

Image d’illustration © 704417|Pixabay|CC0 or Pixabay

Nicolas Sarkozy déclarait le 14 janvier 2007, « Je ne veux être le complice d’aucune dictature à travers le monde ». Mais qu’est-ce qu’une dictature pour Nicolas Sarkozy ? La Libye, la Chine, l’Arabie Saoudite, la Russie, le Gabon, le Congo, l’Algérie… Mais qu’est-ce qu’une dictature… pour Nicolas Sarkozy ?

Au cours du Congrès de l’UMP, le 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, déclarait « Je ne crois pas à la « realpolitik » qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n’accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, au Darfour. Je n’accepte pas le sort que l’on fait aux dissidents dans de nombreux pays. Je n’accepte pas la répression contre les journalistes que l’on veut bâillonner. Le silence est complice. Je ne veux être le complice d’aucune dictature à travers le monde ».

C’était il y a un an. On avait bien compris, mais ce que nous n’avions pas pris en compte, c’était que Nicolas Sarkozy n’a pas la même définition de la « dictature » que le reste du monde. Alors aujourd’hui, la question se pose… Qu’est-ce qu’une dictature, qu’est-ce qu’un pays qui réserve un « mauvais sort » aux dissidents ?

Voici la liste des pays que Nicolas Sarkozy a déjà traversé, ou dont il a reçu les dirigeants, sans rien avoir à redire ni sur les Droits de l’Homme, ni sur les libertés.

Sarkozy et les droits de l'homme La Chine
Sarkozy et les droits de l'homme L’Arabie Saoudite
Sarkozy et les droits de l'homme La Russie
Sarkozy et les droits de l'homme Le Gabon
Sarkozy et les droits de l'homme L’Algérie

Dans tous ces pays, Nicolas Sarkozy a signé de beaux et juteux contrats. De la diplomatie des contrats… nucléaires. Sur la question des Droits de l’Homme et des libertés, le plus fort qu’il ait fait a été de demander à la Chine de « continuer » sur la voie de l’Etat de Droit. Rien de plus.

Alors il reste quoi comme « dictatures » desquelles il « ne veut pas être complice »? L’Australie ou la Belgique, peut-être ?

Les mots ont un sens…