« Cancer, diabète, maladies liées au vieillissement… la rapamycine fascine les scientifiques qui l’étudient en raison de son action sur de nombreux troubles. Mais beaucoup ignorent ses origines. »
1964, île de Pâques : on découvre la rapamycine, futur blockbuster médical, mais l’épopée gomme les personnes et les enjeux politiques derrière le succès pharmaceutique. D’abord immunosuppresseur pour greffes et stents, la molécule vise aussi cancers, diabète, maladies neurodégénératives et vieillissement.
Son origine ? Des sols prélevés par l’expédition METEI, une aventure scientifique efficace… mais marquée par des biais coloniaux et la coercition.
Crédit et cash : l’industrie récolte la gloire et les milliards, tandis que les autochtones Rapa Nui restent ignorés et non indemnisés — débat sur biopiraterie et droits autochtones.
Bilan : triomphe scientifique et ambiguïtés sociales, il est temps de reconnaître les Rapa Nui, de partager les bénéfices et de questionner éthique, consentement et mémoire des grandes découvertes.