En Haute‑Vienne, un réseau de sentinelles formées par la MSA apprend à repérer les signes de détresse chez les agriculteurs. Pas de psy, pas de blouse blanche : juste une « présence humble » qui peut tout changer. Leur mission ? Ouvrir une porte avant que tout ne bascule.
Mieux vaut une alerte de trop qu’une vie de moins.
- En Haute‑Vienne, un réseau de sentinelles formées depuis 2022 veille sur les agriculteurs en repérant les signes de détresse et en retissant du lien humain.
- Ces sentinelles, souvent des pros du quotidien rural (vétos, contrôleurs laitiers, médecins…), apprennent surtout à écouter sans juger et à orienter vers les bons services.
- Elles savent repérer les signes typiques de dépression : angoisse, sommeil chaotique, alimentation déréglée, et poser des questions révélatrices.
- Une fois l’alerte donnée, les assistantes sociales de la MSA, spécialement formées au suicide, prennent le relais pour intervenir rapidement sur le terrain.
- « Le suicide a toujours existé et existera toujours. L’avantage de ces formations et du réseau sentinelles, c’est de se soucier de l’autre, de remettre du lien », conclut Guylaine Fabre-Bardou, formatrice du réseau des sentinelles.