« Les règles du label « bio » varient selon les pays : les normes européennes sont, par exemple, plus strictes qu’en Amérique du Nord. Tour d’horizon. »
Le label « bio » est mondial mais ses exigences varient fortement selon les pays, ce qui entretient la confusion et affecte la confiance des consommateurs.
En Europe, la réglementation est stricte : interdiction totale des OGM tout au long de la chaîne, intrants de synthèse très limités et contrôles harmonisés. En France, ces exigences et contrôles sont souvent renforcés.
En Amérique du Nord, les standards sont plus souples : quelques intrants synthétiques sont tolérés, une contamination involontaire par OGM peut ne pas faire perdre la certification + des élevages plus intensifs admis.
Dans plusieurs pays émergents (Inde, Brésil, Chine), les cadres sont plus récents et les contrôles… disons… inégaux.
En France, la consommation « bio » fait le yoyo. La loi Duplomb réintroduisant des dérogations pour certains pesticides dangereux a ravivé la défiance envers l’agriculture conventionnelle, ce qui aura un impact sur le « bio ». Oui, mais lequel ?