À Saint-Brancher, un simple refus de permis a déclenché une petite guerre. Et le tribunal administratif de Dijon de trancher : un maire a bel et bien le droit de bloquer un projet en anticipant les effets du changement climatique. Une première en France, qui pourrait rebattre les cartes de l’aménagement du territoire.
Un projet qui part en eau de boudin
- Un tribunal de Dijon a confirmé qu’une maire peut dire non à un mégapoulailler en anticipant les effets du changement climatique.
- À Saint-Brancher, le projet prévoyait d’entasser près de 30 000 poulets, mais la mairie a refusé à cause du manque d’eau futur.
- Les juges ont validé ce refus en considérant non seulement la situation actuelle, mais aussi les projections climatiques à long terme.
- Ce jugement crée un précédent qui pourrait donner plus de poids aux maires pour bloquer des projets trop gourmands en ressources.
- L’histoire n’est peut-être pas finie, car le porteur du projet peut encore faire appel.